s il n y a aucune contrainte

s'il n'y a aucune contrainte concernant la pêche en riviere l'acces aux lacs et plans d'eau est encore interdit dans la majorité des cas par décrêt

Pendant le confinement lié à la crise du Covid-19, la pêche a été interdite. Beaucoup de pêcheurs n’ont pas pu attraper la truite et le brochet, dont les saisons s’ouvraient respectivement mi-mars et fin avril. Suite à l’annonce du Premier ministre Édouard Philippe le 7 mai, la pêche peut maintenant reprendre, mais dans la zone rouge, on ne peut pas se rendre partout.

Dans la région de Sarrebourg, la pêche ne peut se faire que dans les canaux et rivières. Les plans d’eau, lacs et étangs restent inaccessibles. « Il s’agit d’une décision de l’article 9 du décret 2 020-548 qui interdit l’accès aux plages, lacs et plans d’eau », annonce Jean-Louis Ledien, président de l’association de pêche de Sarrebourg. « Les seuls plans d’eau autorisés sont ceux qui sont privés et qui appartiennent soit aux personnes privées ou aux associations de pêche.»

C’est le maire qui décide
Toutefois, le décret peut autoriser l’accès et la pêche dans les plans d’eau. Cela dépendra de la décision des maires et, par la suite, celle du préfet. « Pour l’association de pêche de Sarrebourg, il y a l’étang du Stock, qui s’étend sur cinq communes : Rhodes, Fribourg, Langatte, Diane-Capelle et Kerprich-aux-Bois. Il faut un accord unanime des cinq maires pour que le préfet autorise à nouveau la pêche dans ce secteur. Nous venons de faire la demande. » Jean-Louis Ledien compte sur la diligence des élus. Il espère un retour avant le 30 mai, lors de l’ouverture de la saison du sandre, une des espèces phare dans le pays de Sarrebourg. « C’est un pivot dans la vente de la carte de pêche, on prendrait un sacré coup si la saison ne s’ouvrait pas. »

Beaucoup d’incompréhension
L’AAPPMA La Sarrebourgeoise ne comprend pas l’interdiction de se rendre dans les étangs et lacs pour pêcher. « Nous avons réfléchi à des procédés pour respecter les mesures barrières : une personne par barque ou deux si elles viennent du même foyer, mais aussi la présence d’un garde-pêche. »

L’association regrette aussi le manque d’implication de la part de la Fédération de Moselle pour la pêche dans les démarches administratives auprès des maires et du préfet. « Tous les jours, nous recevons des appels incessants de pêcheurs qui sont perdus dans le flot des nombreuses décisions qui changent régulièrement. Depuis le 11 mai, nous n’avons aucune directive précise et les indications sont souvent contradictoires. »

Jean-Louis Ledien reste positif et espère que le retour à la normale se fera rapidement.