Jean-Louis LEDIEN, président de l’AAPPMA (Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique) La Sarrebourgeoise  : « Malgré le déconfinement, les parcs et les plans d’eau étaient toujours interdits au public. Le 11 mai, le préfet a pris un arrêté pour signaler que les maires qui voulaient faire lever cette interdiction devaient se faire connaître, et leur situation examinée. Pour nos deux étangs-réservoirs, cinq communes sont concernées pour l’étang du Stock et deux pour celui de Gondrexange. Chacun des maires a écrit un courrier au préfet pour faire lever, sur son ban, cette interdiction d’accès aux étangs. Cela s’est fait progressivement. La dernière commune à avoir obtenu cette levée est Gondrexange. Depuis ce samedi, les pêcheurs peuvent de nouveau s’adonner à leur passion. »

«  La pêche du brochet, de la perche et du silure était déjà possible depuis le 25 avril selon l’avis annuel de la préfecture de la Moselle, mais uniquement dans les endroits autorisés, ce qui n’était pas le cas jusqu’à la semaine dernière pour nos étangs. Ces dates sont destinées à préserver les espèces en fonction de leur période de reproduction. »

« La pêche du bord et à partir d’une embarcation sur les étangs-réservoirs du Stock et de Gondrexange est possible. Cependant cet exercice est soumis au respect des mesures sanitaires suivantes : interdiction de consommation d’alcool sur site ; interdiction de toute organisation de pique-nique, fête, challenge ou concours ; respect d’une distance de 5 mètres minimum entre deux pêcheurs du bord ; interdiction de regroupement de plus de cinq pêcheurs en dehors du bord ; interdiction de la pêche de nuit ; limitation à deux personnes par barque, sous réserve qu’elles aient la même domiciliation. »

« Faute de respecter les conditions requises, toute personne encourt une amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. En cas de non-respect des mesures sanitaires et des conditions d’organisation de l’accès au site concerné, l’autorisation dérogatoire d’accès aux plans d’eau peut être retirée, sans procédure contradictoire ni préavis. Les forces de l’ordre peuvent le faire, mais aussi les maires, eu égard à l’actuelle situation d’urgence sanitaire. »