photo RL cormoran
Un cormoran dévore au moins 500 g de poisson par jour. Photo archives RL/Laurent MAMI
 L’association possède deux effaroucheurs pour éloigner ces volatiles. Mais elle ne peut les mettre en place que sur les petits plans d’eau, comme le Neuf-Etangcyanobacteries et Bénestroff. « Il faudrait en installer plusieurs sur les berges et le territoire de l’ONF et VNF, mais il faut obtenir des autorisations et cela a un coût. En plus, on n’a pas le droit de les placer à moins de 100 m des habitations. La solution réside dans les tirs de régulation ou le traitement par drone. Nous n’avons pas fini de mener ce combat. »L’autre problématique des pêcheurs, ce sont les cyanobactéries ou algues bleues qui produisent des toxines. À forte concentration, comme cela a été le cas l été dernier , elles mettent en péril la faune aquatique. Selon le taux, la consommation du poisson est interdite. Presque chaque année, les étangs réservoirs sont touchés. Jean-Louis Ledien suggère que « des laboratoires mènent des études sur les impacts des cyanobactéries sur les différentes espèces de poissons, pour savoir lesquelles sont les plus enclines à accumuler ces toxines, et ainsi pouvoir donner des conseils sur la consommation. »